Gilbert Garcin

Gilbert Garcin, "Le cœur de la cible", 1993-2001 - photographie noir & blanc - éd. 5/8 - Collection Géotec, achat 2018

Titre de l’œuvre :
Le cœur de la cible

Date de l’œuvre :
1993-2001

Technique :
photographie noir & blanc

Exemplaire :
éd. 5/8

Dimensions :
28 x 39 cm

Collection Géotec, achat 2018

 

Localisation actuelle :
siège social de Géotec (Quetigny)

 

 


Gilbert Garcin, "L'inconscience", 1993-2001 - photographie noir & blanc - éd. 1/8 - Collection Géotec, achat 2018

Titre de l’œuvre :
L’inconscience

Date de l’œuvre :
1993-2001

Technique :
photographie noir & blanc

Exemplaire :
éd. 1/8

Dimensions :
28 x 39 cm

Collection Géotec, achat 2018

 

Localisation actuelle :
siège social de Géotec (Quetigny)

 

 


Gilbert Garcin, "L'égoïste", 1993-2001 - photographie noir & blanc - éd. 5/8 - Collection Géotec, achat 2018

Titre de l’œuvre :
L’égoïste

Date de l’œuvre :
1993-2001

Technique :
photographie noir & blanc

Exemplaire :
éd. 5/8

Dimensions :
28 x 39 cm

Collection Géotec, achat 2018

 

Localisation actuelle :
siège social de Géotec (Quetigny)

 

Gilbert Garcin (né en 1929 à La Ciotat, et décédé en 2020 à Marseille) décide de se consacrer à l’activité artistique à l’âge de la retraite en pratiquant la photographie. Autodidacte, il est le concepteur et le réalisateur d’images aux décors astucieusement bricolés et dont il est l’unique acteur. Créateur d’un monde imaginaire dans lequel évolue un personnage solitaire, c’est finalement sa conception de la condition humaine qu’il met en scène, en y mêlant l’absurde, l’humour, la métaphysique, la philosophie et la poésie. « Dans ma vie antérieure, dit-il, je n’aurais jamais imaginé avoir une telle activité après 65 ans. Je me voyais bien aller à la pêche. Je suis surpris, disons-le de façon prétentieuse, du côté universel de mes photographies, qui sont aussi bien reçues à Kobé qu’à Istanbul ».

Les photographies en noir et blanc dans lesquelles Gilbert Garcin se met en scène malicieusement le montrent comme le protagoniste de performances surréalistes (jouer à saute-mouton avec lui-même), ambitieuses (tracer au sol, à main levée, une immense spirale), voire dangereuses (tenter de tirer à l’arc en plein dans le mille alors qu’il se trouve au centre de la cible). La technique du photomontage lui permet de donner forme à ses fantaisies : il se photographie d’abord lui-même, découpe sa figurine ainsi obtenue et l’installe au sein d’une maquette qu’il re-photographie. À l’ère de la retouche numérique, les trucages artisanaux de Gilbert Garcin ont beaucoup de charme. Avec son allure de « Monsieur Tout-le-Monde », il est comme la figure allégorique de notre condition.

 

⇒Télécharger le cartel des trois œuvres : cartelsA5-Garcin-CollectionGeotec (PDF, 516 Ko)

 

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