Miguel Chevalier

Miguel Chevalier, "Coronae Digitalis - orange", 2011 - acier peint - Collection Géotec, achat 2016

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Titre de l’œuvre : Coronae Digitalis – orange

Date de l’œuvre : 2011

Technique : acier peint

Dimensions : 255 x 230 cm

Collection Géotec, achat 2016

Localisation actuelle : siège social de Géotec (Quetigny)

Depuis le début des années 80, Miguel Chevalier (né en 1959 à Mexico, au Mexique) développe une démarche artistique avec pour médium principal l’outil informatique. Interprétés ou adaptés, les modèles scientifiques et la programmation numérique sont à l’origine d’immenses projections auto-génératives, mais aussi de sculptures et dessins, dans un dialogue constant avec la peinture et la lumière, où le pixel devient l’équivalent de la touche picturale. L’art et la science se trouvent ainsi réunis dans des formes originales, à la fois mathématiques et esthétiques.

Coronae Digitalis – orange est une fleur géante en forme de couronne, aux multiples ramifications cristallines et à la couleur orange fluo qui frappe le regard. Cette sculpture a pour point de départ une œuvre numérique, Fractal Flowers (2008-2016), conçue en collaboration avec l’informaticien Cyrille Henry : un programme évolutif génère à l’infini le cycle de vie de fleurs aux formes géométriques sculpturales poussées à l’extrême et dont les multiples couleurs varient continuellement et de manière autonome. Leur croissance s’opère selon le modèle des fractales, un concept mathématique créé par le français Benoît Mandelbrot au début des années 70. Une fractale désigne un objet dont la structure est invariante par changement d’échelle. Comme dans la nature, des graines virtuelles naissent, s’épanouissent et disparaissent pour laisser place à d’autres.

Miguel Chevalier explore sur un mode poétique et métaphorique la question du lien entre nature et artifice qui aujourd’hui coexistent et s’enrichissent mutuellement. Ainsi, avec ce programme informatique, l’artiste peut générer une fleur imaginaire, la figer à un moment de sa croissance puis réaliser des sculptures de petites dimensions à l’aide d’une imprimante 3D, mais aussi des œuvres monumentales fabriquées par un métallier.

⇒Télécharger le cartel de l’œuvre : cartelA4-ChevalierCoronaeDigitalis2011-CollectionGeotec (PDF, 408 Ko)


Miguel Chevalier, "Fractal Tensegrity", 2007 - acier et aluminium - Collection Géotec, achat 2007

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Titre de l’œuvre : Fractal Tensegrity

Date de l’œuvre : 2007

Technique : acier et aluminium – design : Woytek Sepiol

Dimensions : 600 x 320 x 320 cm

Collection Géotec, achat 2007

Localisation actuelle : siège social de Géotec (Quetigny)

Fractal Tensegrity* est une sculpture monumentale constituée de 11 tripodes en aluminium et de câbles en acier, dont l’entrelacement semble se démultiplier à l’infini, créant un jeu d’échelle et rompant avec la perspective classique.

Cette structure repose sur le concept de « tenségrité », inventé par l’architecte et ingénieur américain Richard Buckminster Fuller (1895-1983). Le terme lui-même résulte de la contraction des mots « tension » et « intégrale », et désigne un système de construction caractérisé essentiellement par la continuité des réseaux tendus, reposant sur deux éléments de base : des barres et des câbles. Les barres restent entre elles discontinues, tandis que les câbles forment une configuration continue. Les barres travaillent essentiellement à la compression, les câbles à la traction. Les premières sont insérées dans les seconds et il en résulte un ensemble rigide et stable.

Conjointement, la sculpture se déploie dans l’espace selon le modèle des fractales, un concept mathématique créé par le français Benoît Mandelbrot au début des années 70. Une fractale désigne un objet dont la structure est invariante par changement d’échelle. Miguel Chevalier s’est appuyé sur un modèle informatique complexe, capable de générer à la fois une forme singulière, celle d’un tripode, et son développement dans l’espace.

*À l’origine de Fractal Tensegrity, une autre sculpture avait été imaginée par l’artiste, pour le port de Marseille, en 2000. Intitulé Nuage fractal, d’une hauteur de 20 m par 28 m de longueur et largeur, le projet donnait l’apparence d’une structure horizontale chaotique, sorte de mikado géant.

⇒Télécharger le cartel de l’œuvre : cartelA4-ChevalierFractalTensegrity2007-CollectionGeotec (PDF, 444 Ko)

 

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